Au début des années 2000, un magazine féminin français a réalisé une enquête mondiale auprès des femmes pour connaître ce qu’elles pensaient comme le plus important dans leur vie.
Etonnamment, l’enquête a constaté qu’en Russie, c’est la séduction qui était primordiale et passait avant toute autre préoccupation féminine.
Alors que l’occident, voyait un peu la femme russe comme une femme ne désirant être qu’entretenue, on s’est rendu compte que la femme russe cherchait à cultiver sa beauté juste pour le plaisir d’être séduisante.
Les femmes et les filles russes font des études, travaillent et sont autonomes, mais elles restent attachées à ce que l’apparence extérieure soit impeccable. Ce concept est un peu vieux jeu pour les sociétés de consommation rapide où les vêtements se veulent décontractés ou déstructurés, mais ce n’est pas un mal, loin de là de voir la femme russe désirer un certain chic.
Cette conception de la séduction désirée s’explique peut être par le fait que la femme russe n’a pas vécu comme nous les changements de mai 68 qui en libérant d’un coup la femme lui aurait fait perdre de vue l’attrait séducteur de sa féminité.
Pour la femme russe, se mettre en valeur, c’est un état d’esprit qui facilite la rencontre.
La rencontre pour une femme russe a un goût peut être plus savoureux que pour l’occidentale habituée à beaucoup plus de libéralisme.
Alors que dans nos sociétés ouvertes chacun pouvait parler, lire et voir un peu tout et à tout moment, la femme russe pour sa part devait rencontrer d’autres personnes pour pouvoir échanger sur des sujets sensibles.
C’est un paradoxe des politiques contraignantes comme celle que la Russie a vécu sous l’URSS qui fait que cette politique chargée de contrôler les pensées individuelles rassemble les groupes. Longtemps pour la femme russe, il lui fallait faire la rencontre d’une personne ayant les mêmes idées pour pouvoir en parler ; toute communication autre qu’orale pouvant être jugée subversive. Or, pour faire des rencontres, la femme russe se doit d’être séduisante.
Si pour des occidentales blasées par trop de facilité, la rencontre d’une femme russe est d’abord pour elle la possibilité d’échanger des idées, des sentiments et plus si affinités.
